MethIS MethIS -  Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité 

Parodie de la science et réflexivité :
La physiologie et le dictionnaire dans le champ littéraire du XIXe siècle

Denis Saint-Amand
F.R.S.-FNRS – Université de Liège
Valérie Stiénon
F.R.S.-FNRS – Université de Liège

Résumé

Cet article interroge deux corpus d’écrits mineurs en marge des productions littéraires légitimées qui, tout en réagissant de concert à la profusion d’un discours didactique visant la vulgarisation scientifique, sont le creuset de plusieurs manifestations d’autoréflexivité. Empruntant les codes et les formes respectifs de deux genres qualifiables de « scientifiques », la physiologie et le dictionnaire, ces deux corpus présentent différentes constantes réflexives communes sur lesquelles ils se fondent pour développer un commentaire sur le monde littéraire, sur les affinités électives du personnel qui compose celui-ci et sur les stratégies d’obtention du capital symbolique qui s’y déploient. On émet l’hypothèse qu’une double évolution de l’autoréflexivité s’opère dans le continuum temporel qui s’étend des physiologies des années 1840 aux micro-définitions satiriques de la fin du XIXe siècle, tant sur le plan formel que sur celui du contenu. Cette étude est aussi l’occasion d’interroger la méthodologie du chercheur en littérature et d’en questionner les limites.

1Cet article n’est disponible qu’au format .pdf (voir document annexe ci-dessous).

Pour citer cet article

Denis Saint-Amand & Valérie Stiénon, «Parodie de la science et réflexivité :», MethIS [En ligne], Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité, 159-183 URL : https://popups.uliege.be/2030-1456/index.php?id=344.