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- Volume 2 - 2009 : Pratiques du document
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Pour une nouvelle philologie numérique : réflexions sur la relation texte(s)-document(s)
Résumé
Deux axes ont été privilégiés dans le développement des bases de données textuelles qui, depuis l’avènement de la micro-informatique, ont été constituées afin de faciliter et d’enrichir l’étude des documents en langues anciennes. Le premier correspond à l’encodage, dans une version standardisée, de textes reproduisant une édition particulière ; ceux-ci sont aisément interrogeables, mais la dimension documentaire est systématiquement négligée : les informations relatives à la tradition manuscrite et, plus largement, au processus ecdotique, sont absentes. Le second axe, quant à lui, intègre exclusivement la dimension du document. Il demeure quantitativement (à la fois du point de vue du nombre de projets et de la quantité de textes concernés) peu représenté et qualitativement (type de données encodées, moteurs de recherche disponibles, etc.) non satisfaisant. Cette contribution se propose, par la combinaison de ces deux axes, d’envisager les « textes » et les « documents » dans leur complémentarité. En proposant une modélisation de la relation intrinsèquement simple qu’ils entretiennent, elle se veut une première étape du nécessaire processus d’interrogation de nos pratiques en matière de philologie numérique.
1Cet article n’est disponible qu’au format .pdf (voir document annexe ci-dessous).
Pour citer cet article
A propos de : Stéphane Polis
F.R.S.-FNRS – Université de Liège
A propos de : Baudouin Stasse
Université de Liège