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- N° 195 (mars 2015)
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Nicolas Sougnez (1919 – 2013) Botaniste verviétois et périgourdin
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Résumé
Biographie d’un spécialiste de la végétation de Belgique et en fin de carrière du Périgord (France).
Abstract
Summary
Nicolas Sougnez (1919-2013) – Botanist from Verviers and the Perigord – Biography of a specialist of the vegetation of Belgium and at the end of his career of the Perigord (France).
1La liste des botanistes verviétois du 19ème siècle établie en 2002 par Demoulin2devra désormais s’étoffer par l’ajout de Nicolas Sougnez pour le 20ème siècle. A la suite de ses illustres prédécesseurs, essentiellement floristes et systématiciens tels Alexandre Lejeune3, Richard Courtois et Joseph Libon, Sougnez a, pour sa part, considérablement approfondi nos connaissances concernant la composition et l'écologie des herbages et des forêts de Wallonie. Son caractère pondéré voire secret ne l'a jamais appelé à se faire valoir ni à faire étalage de sa vaste expérience de terrain aussi bien en pédologie qu'en phytosociologie. Ces traits de caractère éclairent la déconcertante discrétion entourant aujourd'hui son œuvre.
2Nicolas SOUGNEZ - Vitrac (Le Fumassou), Dordogne, Août 2003.
3Décédé à Vitrac (Dordogne) le 9 janvier 2013 à la veille de ses 94 ans, Nicolas Sougnez était originaire de Dison. Né le 13 janvier 1919 dans une famille de petits industriels fournisseurs d'équipements indispensables entre autres aux activités lainières, ses penchants le poussaient néanmoins vers le monde végétal. C'est à l'athénée royal de Verviers qu'il accomplit son cycle d'humanités couronné en 1937 par un Diplôme d'honneur. Durant ces années que l'on qualifie souvent de drôle de guerre (1937-39), il est à Louvain pour suivre les cours de candidature à l'Institut Agronomique attaché à l'Université de Louvain, tout en s'inscrivant au Baccalauréat spécial en Philosophie thomiste : les cours à option choisis (critique des sciences, cosmologie, ...) le mettent en contact avec les chanoines Lemaître et Leclerc dont il conservait un souvenir ébloui. Ce bagage universitaire remarquable qu'il ne mettait jamais en avant lui conférera une maîtrise accomplie dans l'énoncé des conclusions relatives à ses observations.
4Comme beaucoup de jeunes de son âge, le 10 mai 1940, il est forcé à l'exode : les convois militaires le mènent en France, vers St. Chinian, où il se prête aux vendanges et tente en vain de retrouver sa famille. De retour en Belgique, il reprend ses études, conquiert en 1941 son diplôme d'Ingénieur agronome tout en suivant les cours de la licence en Sciences botaniques. Mais, pour échapper au travail obligatoire en Allemagne, il n'a d'autre choix que de se faire engager, dès 1941, comme secrétaire au ministère de l'Agriculture. Il n'en sera effectivement radié qu'en 1947 après un bref épisode de 3 mois de service militaire à Casteau-Péruwelz au 2ème Bataillon de fusiliers! Entre-temps, l'armistice de 1945 ayant été signée, les prisonniers commencent à rentrer d'Allemagne. Parmi ceux-ci, un agronome condisciple de Louvain, Albert Noirfalise, que les circonstances de la vie amènent à résider tout un temps à Dison dans la famille de Nicolas. Cette apparente anecdote se révèle primordiale pour nourrir les méandres de la carrière scientifique confondante de Nicolas Sougnez.
5Le 1er avril 1947, c'est le retour au pays : il entre comme employé-démarcheur au service de l'entreprise Cloot-Frères à Dison mais ce gagne-pain lui pèse d'autant plus que ses collègues ne s’embarrassent pas de scrupules pour obtenir les commandes que lui-même, dans sa probité, ne parvient pas à emporter. Survient alors un premier corollaire du séjour de Noirfalise à Dison. C'est en effet sur ces entrefaites - et plus précisément le 1er mars 1950 - que Jean Lebrun et Albert Noirfalise fondent le Centre de Cartographie phytosociologique auquel Nicolas Sougnez est quasi spontanément associécomme assistant et, peu après, nommé Chef de Travaux. Dès lors, Nicolas s'est toujours dit émerveillé d'être ainsi rémunéré pour pénétrer plus avant ses thèmes de prédilection. Il a enfin trouvé sa voie. Son amour des plantes s'était encore affermi au cours de vacances familiales en 1946 à Argentières et en 1949 à Val d'Isère où il retrouve la montagne vers laquelle il retournera souvent : Eifel, Alpes, Massif Central, Pyrénées. Les herbiers qu'il y constitue ne le quitteront jamais.
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8Ses premières publications concernent d'une part la classification des prairies à fromental du pays de Herve (1951) et, d'autre part, leur cartographie appliquée à la planchette de Herve 122E (1954) comme à celle de Henri-Chapelle 123W (1957). Les relevés requis par ces travaux étaient éminemment délicats: les composantes des placeaux analysés étant en majorité des graminées, il était indispensable d'être à même de les différencier et de les déterminer même à l'état végétatif, expertise que dominait parfaitement Nicolas Sougnez.
9Mais en 1952, au décès du Rév. Père Paul Henrard, Professeur de Botanique aux facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur, A. Noirfalise est sollicité pour reprendre l'intérim des cours vacants et c'est Nicolas qui, assumant la fonction d'assistant, est chargé d'assurer les travaux pratiques, notamment de botanique systématique. Cette équipe devra prolonger durant près de 10 années cet intérim avant que, successeur attendu, le jeune Père P. Lhoas, puisse reprendre la main.
10C'est aussi à cette époque(1954) que Nicolas Sougnez épouse une payse, Suzanne Starck, qui partagera toute sa vie avec dévotion et qui, dans la mesure de ses disponibilités, l'accompagnait sur le terrain.
11Par ailleurs, les travaux entrepris au pays de Herve avaient encore conduit Nicolas à des analyses floristiques très fines qui se sont traduites par la découverte d'une alchémille nouvelle pour la flore belge, A. gracilis auct. non Opiz4 (Sougnez & Lawalrée 1956), récemment et provisoirement assimilée à A. filicaulis Buser taxon proche que Sougnez avait également étudié (1957). Selon Flora Gallica5, il serait légitime de maintenir le taxon à un niveau variétal pour autant qu'une combinaison nomenclaturale valide soit proposée. Quoi qu'il en soit, cette trouvaille avait, progressivement, ouvert la voie à un renouveau de l'étude, en Belgique, du genre Alchemilla (Sougnez & Lawalrée 1960) dont les huit taxons, actuellement recensés dans le territoire de la flore de Lambinon & al.6 se sont substitués à l'unique 'Alchémille commune' généralement adoptée jusqu'alors.
12Au cours de cette dizaine d'années de prospections aussi bien sur le plateau de Spa que sur celui de Herve, pour éviter des trajets incessants, il est hébergé soit à Ster (Francorchamps) à la bonne saison, soit à la mauvaise saison, à sa résidence d'Auderghem d'où il ralliait aisément le Musée d'Histoire Naturelle de la rue Vautier qui lui avait octroyé une place de travail temporaire. Ce n'est qu'en 1959 qu'il s'installe à Genval où il a acquis la maison qu'occupera sa famille jusqu'à sa mise à la retraite.
13Les herbages du plateau de Herve ne sont pas les seuls à retenir l'attention de Nicolas Sougnez. En collaboration avec Pierre Limbourg, il étend ainsi sa prospection aux herbages de la Famenne et de la Fagne (1963).
14Enfin, en 1977, les herbages maigres de la nardaie seront encore l'objet d'une synthèse à l'échelle du territoire belge où ils sont en voie de disparition. Ce travail arrivait à point au moment où se posait aux phytosociologues un épineux problème syntaxonomique : les affinités évidentes entre ces pelouses à nard et les landes à bruyère rendaient difficile leur réunion en une Classe phytosociologique commune avec les nardaies paratourbeuses à Juncus squarrosus. Sougnez envisage alors une solution plus radicale en accordant une autonomie complète aux pelouses à nard grâce à la création d'une Classe distincte, indépendante à la fois des landes mésophiles, d'une part, et des landes tourbeuses, d'autre part.
15Ces approches purement sociologiques avaient été complétées par une expérimentation écologique utilisant des fumures qui modifient considérablement la composition floristique des herbages ainsi traités (Sougnez 1966).
16En fin de carrière, des circonstances pénibles - auxquelles il sera fait allusion plus avant - ont encore amené Nicolas Sougnez à se fonder sur l'interprétation de photos aériennes susceptibles de détecter et de suivre l'état hydrique des sols voués à ces herbages (1981).
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19Parallèlement aux herbages, les préoccupations de Nicolas Sougnez ont, encore et surtout, porté sur la grande diversité des terroirs forestiers dont, bien souvent, dérivent les premiers. Sur ce thème, ses écrits, seuls ou en collaboration, totalisent plus de 600 pages !
20Dans un premier temps, ses efforts ont porté sur la cartographie de la forêt de St.Hubert. En 1959, en collaboration avec André Thill, il publie ainsi le levé de la planchette de Grupont 195W. En 1960, est publiée la planchette de St. Hubert 195E dont la végétation forestière naturelle avait, en fait, été cartographiée dès 1956 par Miroslav Grandtner, fraîchement diplômé de l'UCL et dont le mentor, à l'époque, n'était autre que Nicolas Sougnez. Dorénavant, Grandtner sera attaché à l'Université Laval, Qué., où il enseignera et accomplira toute sa carrière. Néanmoins, les auteurs signant la publication finale restent identiques à ceux de la première planchette, les intervenants partiels, occasionnels ou stagiaires demeurant en retrait.
21Selon le schéma habituel, sont étudiées et décrites non seulement les associationsforestières mais encore les végétations anthropiques (plantations de résineux, prairiesamendées, végétation commensale des cultures) ainsi que toutes les végétations naturelles ou semi-naturelles (landes, tourbières, prairies mouilleuses,...).
22En 1960, après 10 années de service au Centre de Cartographie, survint, au 1er juillet, une modification notable de statut dans la carrière de Nicolas Sougnez qui devient 'Attaché de recherche IRSIA', statut qu'il conservera jusqu'à sa retraite, en 1984. En principe, les recherches se poursuivront dans le même esprit que par le passé. Et, effectivement, les premières synthèses publiées, tel le gros mémoire ayant trait aux forêts riveraines de Belgique (1961) rédigé en collaboration avec Albert Noirfalise, laissent la porte ouverte à l'espoir. Tel est aussi le cas du magistral ouvrage publié par les Presses de Gembloux sur les forêts de Lorraine belge (1967) ou encore, l'étude des chênaies mélangées à bistorte de l'Ardenne de 1973 et des forêts caducifoliées acidiphiles de 1974. Toutes ces publications - aussi remarquables soient-elles - ne réussissent cependant pas à rétablir la confiance avec son patron et ami qui, peu à peu, s'est effilochée. Une véritable angoisse étreint, dès cette époque, Nicolas qui a peine à comprendre que, dans l'incontestable cordialité qui avait rapproché les deux hommes durant tant d'années, puissent s'insinuer les suspicions dont il est accusé. Déjà souligné plus haut, le naturel loyal de Nicolas est ébranlé et sa santé s'en ressent.
23Malgré ces revers, le travail se poursuit, les recherches en cours depuis des années ont mûri telles celles que Nicolas consacrait, au district calcaire mosan et, nommément, à ses chênaies-charmaies, sujet difficile s'il en est en raison de la multitude des interactions, passées et présentes (1978). D'un autre côté, les thèmes qu'il avait toujours privilégiés, et notamment ceux où la causalité des influences l'emporte sur la description des structures et des composants, reviennent en surface : ce sont ceux qu'il affectionnait particulièrement, ceux où les interactions sol-végétation se font plus apparentes (Sougnez & Weissen 1977). Il n'était que de l'accompagner sur le terrain où la joie inondait son visage lorsque, après l'avoir affouillée, il convoquait la rhizosphère pour expliquer un comportement que le végétal ne pouvait exprimer qu'au travers de cette relation.
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26C’est en 1976, que les relations avec sa direction s'étaient à ce point dégradées que Nicolas devait couper les ponts. Il lui avait d'ailleurs été clairement signifié à Gembloux qu'il devait prendre la porte ! Or, à cette époque, matériellement, huit années le séparaient encore de l'âge légal de la pension. De surcroît, découvrir et rejoindre, dans ces conditions, une équipe constituée au sein de laquelle se couler sans éclat pour quelques années, se révélait loin d'être évident.
27En outre, les opinions politiques de Nicolas Sougnez, très larges au demeurant,penchaient en faveur de l'intégrité du Pays en s'appuyant cependant sur un Renouveau Wallon. Il semble, que cette position ait déplu et servi de motif quant à la décision prise à son encontre. Quoi qu'il en soit, à 58 ans, cette mise à l'écart, scientifiquement injustifiée, le consternait d'autant plus que, dès sa jeunesse, une bonne intelligence l'avait rapproché de son supérieur auquel ne pouvait, honnêtement, avoir échappé la précarité d'une telle conjoncture.
28En dépit de ces difficultés, deux coups de théâtre hautement imprévisibles advinrent et le tirèrent une nouvelle fois d'embarras.
29A l'été 1975, d'une part, quelques jours de repos dans les environs de Brives-la-Gaillarde, Corrèze, lui firent découvrir et apprécier un terroir qui l'enthousiasmait, terroir auquel il s'accordait au point de gommer la vilenie qui lui avait plombé la vie à Gembloux, terroir dans lequel aussi, il se sentait intuitivement assez de connivence pour y égrener paisiblement sa retraite. Nous y reviendrons plus avant.
30D'autre part, à la même époque, une ouverture inattendue surgit de la part du Professeur J. Dhoore, responsable d'un laboratoire de photo-interprétation à la KUL (Heverlee) qui lui proposait d'être intégré dans son équipe ! Cette main-tendue vers un wallon bon teint en difficulté, de la part d'un flamand avéré avait a priori de quoi surprendre. Nicolas n'hésita guère et entra dans le service de photo-interprétation. Les années 1976 à 1980 le trouvèrent ainsi à Heverlee (Leuven) à comparer les photos aériennes des herbages par lesquels il avait entamé sa carrière et qui le menèrent à une publication relative à la télédétection spatiale de l'assèchement des sols en 1980, qui clôturera sa carrière au centre de photo-interprétation de la KUL. Outre ce résultat scientifique, il put finaliser les publications relatives à des travaux antérieurs et il garda de fidèles amitiés dans le service qui l'avait hébergé, amitiés rares qui se perpétuèrent malgré son éloignement.
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33La Dordogne et, plus précisément le Périgord Noir, que les Sougnez avait eu l'occasion de parcourir de long en large dès avant 1976, paraissait à leurs yeux un véritable pays de cocagne. Grâce à des connaissances, une opportunité inopinée s'offrit d'y acquérir une propriété à Vitrac, non loin de Sarlat-la-Caneda. Celle-ci leur plut sur le champ : c'est alors qu'un héritage familial qui ne pouvait plus mal tomber leur permit de s'ancrer sur les terres du 'Fumassou'. Durant les années 1976 à 1980, les aller et retour s’enchaînent et, peu à peu, ce qui pouvait ne paraître qu'un pied-à-terre devient leur véritable foyer.
34Dès que son droit à la pension fût officiellement reconnu, Nicolas entreprit de déménager et, le 19 septembre 1980, installât définitivement son chez-soi au Fumassou, déclarant que c'était là que désormais il voulait vivre. Il s'y employa si bien qu'il pouvait quasi vivre en autarcie : son potager en gradins auquel il consacrait le plus clair de son temps, sa ruche, ses noyers et sa forêt d'yeuse l'aidait à oublier le rejet dont il avait été injustement l'objet à Gembloux.Vers fin 1984, au jour de sa mise à la retraite officielle, il vendit sans remords lamaison familiale de Genval où il avait passé 22 ans mais qui avait, par ailleurs, été transférée en région flamande de par le tracé de la frontière linguistique !
35Malgré cette volonté de se démarquer du passé, il était cependant difficile d'oblitérer de la mémoire d'un homme passionné comme l'était Nicolas,l'élan et l'ardeur qui brûlait encore en lui. Si les dossiers emportés de Belgique relatifs aux végétations dont on ne lui avait pas laissé l'occasion de l'analyse, devaient demeurer définitivement dans le silence du grenier, la luxuriance de la flore périgourdine ne pouvait le laisser indifférent. Il se mit à l'ausculter, à enrichir l'herbier qu'il préservait soigneusement et, dorénavant, à enregistrer les données de répartition des espèces à l'échelle du département de la Dordogne. Grâce à une cartographie en réseau, ses relevés et données floristiques étaient régulièrement communiqués au responsable national, le Professeur Pierre Dupont, qui, entouré de ses nombreux collaborateurs du Département d'Ecologie et de Botanique de la Faculté des Sciences de Nantes, avait consacré sa vie à cette tâche à l'échelle de la France (Atlas de la Flore de France7).
36C'est ainsi que chassé de ses terres, Nicolas avait retrouvé un terroir accueillant qui lui assurait de nouvelles perspectives botaniques. La boucle était bouclée. La ferveur, éveillée dans sa jeunesse, notamment par la flore alpine, il l'avait sauvegardée au plus profond de lui-même malgré les adversités et l'avait fait ressurgir lorsque les orages de la vie s'étaient dissipés. Son herbier, soigneusement conservé dans une annexe de sa demeure, sera prochainement transféré à l’herbier du Jardin botanique municipal de Bordeaux (BORD),où chaque échantillon sera scanné et consultable en ligne.
37Nous garderons de lui, pour l'avoir retrouvé durant ces 15 dernières années chaque printemps dans son Périgord, le souvenir d'un botaniste fervent mais aussi d'un homme dont les aléas de la destinée n'avaient pas réussis à briser l'enthousiasme.
38C'est grâce aux souvenirs rigoureusement précis de son épouse et aux recherches menées dans diverses archives, par son fils Bernard, que cette destinée remarquable a pu être évoquée. Que tous deux en soient vivement remerciés.
39Travaux scientifiques
40SOUGNEZ N., 1951. - Récoltes botaniques au Pays de Herve. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 83 : 353-357.
41SOUGNEZ N., 1951. - Essai d'une Classification phytosociologique des prairies du pays de Herve (Arrhenatherion elatioris Br.-Bl. 1925). Bull. Soc. Roy. Bot. Belg., 84 : 123-151 (Distribué aussi dans : Centre Cart. Phytosociol. et Centre Rech. écol. et phytosociol. Gembloux, Comm. N° 18).
42SOUGNEZ N., 1953. - Ueber den Einfluss einiger Standortsfaktoren auf die Verbreitung von Plantago media L. im Pays de Herve (Belgien). Mitt. Flor.-soz. Arbeitsgem. N.F. 4 : 149-154.
43SOUGNEZ N., 1954. - Carte de la Végétation de la Belgique. Planchette Herve 122 E. Gand, Comité pour l'Établissement de la Carte des Sols et de la Végétation de la Belgique, et Bruxelles, Centre de Cartographie phytosociologique, 1 carte au 20.000e et une brochure (texte explicatif), 86 pp.
44SOUGNEZ N., 1954.- La carte des groupements végétaux de la Belgique. VIIIe Congrès Internat. Bot., Comptes rendus séances, rapports et commun.. Section 7 et 8 : 5-7, Paris.
45LEBRUN J., NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N., 1955. Sur la flore et la végétation du territoire belge de la basse Meuse. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg., 87 : 157-194.
46SOUGNEZ N., 1955. Commentaire succinct de la carte phytosociologique des herbages du terroir de Ster-Francorchamps. - Bruxelles, 17 pp. (polycopié et distribué par le Centre de Cartogr. Phytosociol. Belg. Gembloux).
47SOUGNEZ N. & LAWALRÉE A., 1956. Alchemilla gracilis Opiz en Belgique. Bull. Jard. Bot. Etat Brux., 26 : 247-252.
48NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N., 1956. Les chênaies de l'Ardenne verviétoise. Pédologie, 6 : 119-143.
49SOUGNEZ N. & NOIRFALISE A., 1956. Signification et portée pratique d'une carte phytosociologique des herbages. Confér. Europ. herbages Paris 1954 (O.E.C.E.), p.25-27.
50SOUGNEZ N., 1957. Nouvelles localités belges d'Alchemilla filicaulis Buser. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 89 : 108.
51SOUGNEZ N., 1957. Carte de la Végétation de la Belgique. Planchette Henri-Chapelle 123 W. Gand, Comité pour l'Établissement de la Carte des Sols et de la Végétation de la Belgique, et Bruxelles, Centre de Cartographie phytosociologique, 1 carte au 20.000e et une brochure (texte explicatif), 101 pp.
52NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N., 1958. Types de végétation du plateau de la Croix-Scaille. Lejeunia, 22 : 33-37.
53SOUGNEZ N. & THILL A., 1959. Carte de la Végétation de la Belgique. PlanchetteGrupont - 195 W. Gand, Comité pour l'Établissement de la Carte des Sols et de la Végétation de la Belgique, et Bruxelles, Centre de Cartographie phytosociologique, 1 carte au 20.000e et une brochure (texte explicatif), 82 pp., 9 tabl.
54SOUGNEZ N. & LAWALRÉE A., 1959. Les Alchemilla de Belgique. Bull. Jard. Bot. Etat Brux., 29 : 389-423.
55SOUGNEZ N. & THILL A. 1960. Carte de la Végétation de la Belgique. PlanchetteSaint-Hubert 195 E. Gand, Comité pour l'Établissement de la Carte des Solset de la Végétation de la Belgique, et Bruxelles, Centre de Cartographie phytosociologique, 1 carte au 20.000e et une brochure (texte explicatif), 68 pp., 3 tabl. (Végétation forestière naturelle cartographiée en 1956 par Grandtner M. & Sougnez N. - Levé phytosociologique de la végétation anthropique réalisé en 1959 par Thill A., Sougnez N., Boonen F. & Curtz R.).
56SOUGNEZ, N. & LAWALRÉE, A. 1960. Alchemilla L. In : Flore Générale de Belgique - Spermatophytes. Vol. III- Fasc. III, p. 333- 351. Bruxelles.
57NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N., 1961. Les forêts riveraines de Belgique. Bull. Jard. Bot. Etat Brux., 31 : 199-287, 7 tabl., 8 phot. (Distribué aussi dans : Centre Cart. phytosoc., Comm. n. 36).
58PAHAUT P. & SOUGNEZ N., 1961. Quelques aspects pédologiques et phytosociologiques de la partie nord-ouest de l'Entre-Vesdre-et-Meuse. Pédologie 11 : 125-137, 3 fig.
59SOUGNEZ N. & LIMBOURG P. 1963. Les herbages de la Famenne et de la Fagne. Bull. Inst. Agr. Stat. Rech. Gembloux, 31 (3) : 359-413, 2 fig., 6 tabl., 6 phot, 9 tabl. dépl.
60NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N., 1963. Les forêts du bassin de Mons. Pédologie 13 (2) : 200-215, 3 tabl.
61SOUGNEZ N. & TOURNAY R. 1963. Bibliographia phytosociologica: Belgium. Excerpta Bot., Sectio B, sociologica, Band 5 (3) : 215-240 et (4) : 241-284.
62NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N., 1964. Travaux et Recherches du Centre de Cartographie des végétations. Les Recherches scientifiques en Agriculture, Période 1957-1960, Ministère de l'Agriculture 1: 101-109.
63SOUGNEZ N. 1966. Réactions floristiques d'une lande humide aux fumures minérales. Oecol. Plant. 1 : 219-234, 6 tabl., 1 fig. (Distribué aussi dans : Centre Cart. phytosociol. et Centre Rech. écol. phytosociol. Gembloux, comm. n°45).
64SOUGNEZ N. 1967. Les forêts de la Lorraine belge. Etude phytosociologique. Mém. éd. par les Presses agronomiques de Gembloux, 2, 114 pp., 12 tabl. 18 phot., 3 fig. Duculot, Gembloux.
65DURIN L., GÉHU J.-M., NOIRFALISE A. & SOUGNEZ N. 1967. Les hêtraies atlantiques et leur essai climatique dans le nord-ouest et l'ouest de la France. Bull. Soc. Bot. Nord France, n°sp., 20 : 59-89.
66SOUGNEZ N. 1973.- La chênaie mélangée à bistorte de l'Ardenne (Polygono bistortae – Quercetum roboris). Bull. Jard. Bot. Etat Brux.. 43 : 37-81, 6 tabl., 1 tabl. d'ass. h.t.. (Distribué aussi dans : Centre Cart. phytosoc. et Centre Rech. écol. phytosoc. Gembloux, Comm. N°57).
67SOUGNEZ N. 1973. Congrès des Sciences – Namur. Excursion des professeurs de biologie : 31 août 1973. Notes introductives. BIO Feuille de Contacts Assoc. Nat. Prof. Biol. Belg. 3 (n°17) : 1-7.
68SOUGNEZ N. 1973. Principes écologiques du choix des couvertures végétales utilitaires. Ann. Gembloux, 79 : 259-267.
69SOUGNEZ N. 1974. Les chênaies silicicoles de Belgique (Quercion robori petraeae (Malc.1929) Br.-Bl. 1932). Coll.Phytosociol., III. La végétation des forêts caducifoliées acidiphiles, Lille. Vaduz, J.Cramer, 183-249, 2 tabl., 22 tabl. phytosociol. h.t. (Distribué aussi dans : Centre Ecol. forest., Gembloux, N.S., n°8).
70SOUGNEZ N. & DETHIOUX M. 1975. La végétation riveraine à hautes herbes nitrophiles en Belgique. Beitr. natur. Forsch. Südw.-Deutschl. 34 : 345-356. (Distribué aussi dans: Centre Ecol. forest., Comm., N.S., n°4).
71SOUGNEZ N. 1977. Les associations de la nardaie en Belgique (Nardetalia Prsg. 49). Comm. Centre Ecol. forest. et rurale, N.S. 15, 30 pp., 7 tabl. h.t.
72SOUGNEZ N. & WEISSEN F. 1977. Evolution de la couverture morte et de la couverture vivante après fumure en vieille forêt d'épicéa commun. Bull. Rech. agronom. Gembloux 12 (3) : 233-247, 9 tabl, 1 tabl. h.t.
73SOUGNEZ N. & DETHIOUX M. 1977. La végétation des coupes forestières de l'Ardenne belge. Doc. Phytosociol. N.S., 1 : 277-289, 3 tabl., 1 tabl. h.t. (Distribué aussi dans : Comm. Centre Ecol. forest. et rurale, Gembloux, N.S., n°11).
74SOUGNEZ N. 1978. Les chênaies-charmaies du district calcaire mosan. Comm. Centre Ecol. forest. et rurale, Gembloux, N.S. 23, 86 pp., 9 tabl. h.t.
75BIERNAUX J., DELECOUR F., DELMOTTE, Ch., GASPAR Ch., LACROIX D., RONDEUX J. & SOUGNEZ N. 1978. Station scientifique des Epioux. Guide du sentier écologique Ed. provisoire. Gembloux, Fac. Sc. Agr. Etat : 74 + 50 pp.
76GASPAR C., RONDEUX J., COURTOIS, R., BIERNAUX, J., DELECOUR, F., DELMOTTE, C., HEINEMANN, P., LACROIX, D. & SOUGNEZ N. 1978. Guide du sentier écologique des Epioux. Fac. Sc. Agr. Etat Gembloux & Centre Découv. Nat. en Luxembourg : 51 pp.
77SOUGNEZ N. 1980. La hêtraie à luzule et la chênaie-charmaie de substitution dans le district mosan belge. Phyocoenologia (Festband Tüxen) 7 : 413-435.
78SOUGNEZ N. 1980. Essai de télédétection spatiale de l'assèchement du sol en terroir herbagé. Pédologie 30 (1): 67-87.
79MATHIEU L., SOUGNEZ N., VAN PRAAG H.J., WEISSEN F. & DELECOUR F. 1981.Etude intégrée de sols à pseudo-gley sous végétation naturelle du plateau des Hautes-Fagnes, Belgique. Catena 8 : 299-323.
Notes
2 Demoulin V.- Les botanistes verviétois. In : Joris F. (36 auteurs sous la direction de) Le XIXe siècle verviétois.Verviers, C.T.L.M., 384 p. (cf. p. 315-317).
3 Considéré par Crépin comme le 'Père de la botanique belge', opinion largement admise, rapportée e.a. par Beaujean (2008).
4 Dans les travaux récents, Alchemilla gracilis auct.non Opiz figure sous le binome A.micans Buser
5 Flora Gallica. Flore de France. Tison Jean-Marc & de Foucault Bruno, 2014. Biotope, Mèze, XX + 1196 p., p. 973.
6 Nouvelle Flore de la Belgique., du G.D. de Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Lambinon, J., Delvosalle L., Duvigneaud, J. & coll. Ed. Jardin Bot. Nat. De Belgique, 5ième Ed., 2004, 1167 pp.
7 Dupont, Pierre – Atlas partiel de la flore de France. Coll. Patrimoines Nat. 3, 1990, 442 pp.